- Kawaii - " De l'enfant à l'enfarinée "

PARTIE I : Chapitre 1 - " Commençons par le commencement "


Commençons par le commencement... ou plutôt, aussi loin que je le sache, car voici comment cette histoire débute tel que me l‘a raconté mon père :

Tous comme chaque matin, un Xelor assez âgé, partait à son travail.
Tout allait : Il faisait beau, un soleil haut et clair, une belle journée en perspective.
Pendant que le Xelor avançait, traversant rivières et passages souterrains, il fut interrompu par des cri au loin, comme si quelqu’un était à l’agonie.

Sachant que de nos jours, de plus en plus de personne se faisaient détrousser pour finir égorgé, et manquant de courage pour affronter qui que ce soit, il continua sa route tout en pressant le pas à la recherche d‘un endroit plus sur.

Après une longue journée de travail, arrosée par une petite soirée à la taverne locale, le Xelor, revint chez lui, reprenant le même chemin qu’au matin. Et comme pour son aller, il entendit les même cri pour son retour.
Ne souhaitant pas, une fois de plus, en savoir d’avantage, il s’empressa à nouveau, ne voulant pas finir égorgé à son tour, de rentrer chez lui, et raconter à sa femme sa journée de travail…

PARTIE I : Chapitre 2 - " Une « famille » ? "

Ce fut lorsqu’il raconta ses étrange cris à sa femme, que celle-ci, presque le contraire de son époux, pris son arme pour retrouver les voleurs en question.
Une fois sur les lieux, les cris étaient toujours présents, toujours les mêmes.
Se rapprochant de plus en plus de l’origine des cris, le couple fini par trouver un enfant. Un enfant, avec une chevelure étrangement rose couvert par une petite jupette rougeâtre, perdu dans une petite grotte, à se demander comment il avait atterri la. Le petit, sûrement surpris de voir du monde, ne fit plus un bruit pour faire place à de gros yeux pleins de curiosité.

Le couple ne se posa pas trente-six questions et prit l’enfant avec eux, pour retourner à la maison, le sourire aux lèvres, la joie au cœur.
N’ayant rien de mieux à proposer pour l’enfant, il eu droit à un bon morceau de mie de pain en guise de dîner, qu'il ne refusa pas du tout.

Le couple, qui se posait néanmoins des questions sur l’origine de cet enfant, se demandait si il serait bien de le garder ou non. Ce fut par la demande de l’enfant pour avoir un autre morceau de pain que la décision fut prise : Ce sera désormais notre enfant.

PARTIE I : Chapitre 3 - " Kawaii ! "

C’était bien joli d’avoir un enfant mais, de plus en plus de questions venaient à l’esprit concernant l’enfant…
- « Comment allons nous l’appeler ? »
- « Je sais pas… mais d’ailleurs ?! C’est un garçon ou une fille ?? »
- « Bon… nous allons bien voir… »

Prenant l’enfant pour lui enlever sa petite jupe, celui-ci offrit un coup de pied à la figure du Xelor pour montrer son désaccord.

- « Alors ?? »
- « Humf… C’est une fille, pourtant… »
- « Et pourtant quoi ? »
- « Elle tape déjà comme un garçon ! »

Le couple riant ensemble, ce fut en regardant la couleur des cheveux de la jeune fille, évoquant le mot "mignon" de leur part, qu’ils se mirent d’accord pour l’appeler "Kawaii". Un mot qui signifierait "mignon" dans la langue d’une île de l’Est.

PARTIE I : Chapitre 4 - " Un « ami » ? "

La petite Kawaii, désormais entièrement considéré comme la fille de la famille, se trouva un ami dans la maison, un petit Chacha qui n’appartenait à personne, mais qui semblait aimer la sérénité de la maison. Dès que celui montrait le bout de son nez, Kawaii le repérait tout de suite, lui courant après en espérant l’attraper pour jouer avec, et accessoirement l’écraser contre elle.

On pouvait parfois observer les deux en train de jouer, puis, le Chacha croyant avoir pu s’enfuir, se retrouver comme aspirer en direction de la jeune fille sans rien y comprendre. Le couple en voyant ce genre de choses avaient souvent un léger frissons concernant ce que pourrait devenir cette enfant.

Ça ce concrétisa bien tôt…
Un jour, qui semblait être comme tant d’autre, on entendit un violant miaulement. La femme du Xelor, inquiète pour sa fille, la vit en train de jouer avec ce qu’il restait du Chacha : Une carcasse ouverte de toutes parts avec, tout autour, en guise de décoration, la tête du Chacha entouré de ce qui devait être à l’intérieur de son corps. Le tout signé avec le sang de la créature morte : "Kawaii", qui tapait des mains, assise dans une flaque de sang, joyeuse.

(Waiou serait-elle la vraie mère de Vénora?? )
(scaraedit antipollution de bg : remarque, vu le père, spa impossible... )

PARTIE II : Chapitre 1 - " Ma prison "

Depuis le massacre du Chacha, Kawaii ne reçoit plus le même amour de la part de ses parents. Les choses ont clairement changées. La mère, après avoir vue ce qu’il restait du pauvre Chacha, comprit que sa « fille » semblait avoir été choisie par la Déesse Sacrieur. Les oreilles de la petite, qui devenaient de plus en plus longues et pointues, étaient la confirmation de cette crainte : Il avait désormais peur de la petite enfant qu’ils avaient trouvé il y a déjà longtemps…

Kawaii fut donc enfermée dans une chambre, avec pour seuls droits : Manger, aider sa mère dans les champs, dormir. Tel était l’emploi du temps de ses journées.

PARTIE II : Chapitre 2 - " Prise de décisions "

Avec le temps qui passait, Kawaii grandissant et se rendant compte que sa vie ne menait nulle part en ne faisant qu’obéir et par conséquent ne faire que des choses qui ne l’intéresse pas. Elle se dit donc un soir, que, demain, elle quittera les champs de sa mère et voir ce que l’on peut trouver aux alentours…

Le lendemain arriva, et comme une gentille fille, elle aida sa mère à moudre le blé.
Tandis que ça mère repartit vers les champs, Kawaii prit donc la porte, et quitta les lieux laissant sa mère seule.

A travers son court voyage, elle découvrit les montagnes dites des Craqueleurs, faisant la rencontre de ses énormes oiseaux protégeant leur nids, Amakna et ses ateliers, le ports de Madestram rempli de pêcheurs et de gens habillés d’une façon étrange.

Après de bonnes heures de marche, la faim finit par arrivée. Mais, n'ayant pas un Kama en poche, elle n'avait d'autre choix que de faire demi tour, rentrer chez elle.